Elfe mystique

Même si nous voulons vraiment évoluer spirituellement, au-delà des spéculations et croyances sophistiquées, nous nous accrochons aux prototypes, bien qu’ils furent et sont une lumière pour éveiller la préoccupation spirituelle.

Si nous restons seulement au seuil, et stagnons dans cette dimension, la seule chose que nous réussissons de faire, est de dépendre de la forme, et d'enseignements déformés.

Au-delà de ce seuil, se trouve l’inconnu sans forme ni nom… l’Absolu, où beaucoup n’osent pas s’identifier au Un, dû à la peur de perdre en un instant, l’identité transitoire de l’ego, saturé de schémas qui ne nous permettent pas de voir la lumière, la vérité, dans cette substance inconnue de laquelle nous sommes et serons infiniment, ce que le commun des mortels appelle Dieu.

Dans cette essence divine, matrice inconnue de l’intellect humain, qui construit et détruit à la fois les multiples et infinies manifestations, où toutes les manifestations et effets sont des vagues d’énergies, de vibrations et sons, qui prennent forme, dans les mondes, les univers, les galaxies, dans la nature, dans l’homme, saturées de capacités et de pouvoirs de transformation dans l’unité finie des éléments, dirigées et organisées par une autre substance de laquelle ils dépendent, « l’antimatière » de la quatrième dimension.

Beaucoup spéculent, et parlent de la cinquième, sixième, septième et huitième dimension, alors qu’ils ne connaissent même pas les mondes et « underworlds », sous-mondes de la troisième dimension. Mondes de la magie des éléments, des forces de la nature, la lutte constante des polarités du mental, se manifestant en des personnages incroyables, avec des pouvoirs supérieurs à celui de l’être humain, dans des mondes inconnus et étranges pour nous autres.

Et de ces mondes surgissent des êtres créés par le mental, acceptés comme des anges protecteurs et sauveurs de l’humanité, avec des noms étranges et connus, nous subordonnant à ce pouvoir du mental, de l’ego, qui ne nous permet pas de sortir du labyrinthe dans lequel nous nous sommes mis, fascinés par le nectar d’une fausse réalité dans laquelle nous nous sentons confortablement bien, car nous voulons toujours voir la lumière, et pas l’obscurité.

Dans cette unité absolue où n’existent pas les polarités : l’amour, comme source primordiale de l’humanité terrestre, de la relation planétaire, est nécessaire, mais non déterminante, car ce sentiment peut construire et détruire à la fois les valeurs les plus nobles de l’humanité.

Cet amour ou sentiment, ne nous élève pas, ni ne nous amène au sommet de la spiritualité, et n’est pas déterminant, car ce n’est pas la connaissance, ni la sagesse, qui s’atteignent lorsque nous avons transcendé les formules, les méthodes, les systèmes, les symboles, les fétiches, et les croyances sophistiquées. Quand nous avons osé faire le saut pour savoir et connaître le mystère de l’existence, ce sont nous qui créons consciemment ces polarités nécessaires pour l’incarnation, les contrôlant pour profiter de l’équilibre, qui se traduit en bien-être transitoire dans ce monde et dans d’autres mondes où la divinité se manifeste.

Alors, nous pourrons être unis consciemment, car en nous réalisant, nous serons honnêtes, et la parole amour, parole déformée, ne sera plus, et aura une signification beaucoup plus profonde vivant en notre intérieur sans polarité.

Lorsque ce cataclysme moral arrivera, et changera les structures de cette planète, l’exploitation, la misère, les religions et croyances obsolètes, la pauvreté, la faim, les doutes, les guerres, la solitude, les émotions, et le stress, destructeurs, n’auront plus lieu d’être dans ce monde transitoire, dans l’existence humaine.

Hno Rodolfo Rios Medina